Le Premier Épisode Psychotique (PEP) est caractérisé par l’émergence de symptômes psychotiques (idées délirantes, hallucinations et désorganisation de la pensée).
Le tableau est souvent manifeste, mais il peut être plus difficile à déterminer dans les phases précoces du trouble, quand les symptômes sont encore atténués ou peu fréquents (i.e., lors de la phase prodromique).
Il est généralement admis que la « transition psychotique » (c’est-à-dire l’émergence du premier épisode) est atteinte lorsque les symptômes psychotiques sont exprimés à un niveau de fréquence ou d’intensité significatif pendant une durée supérieure à 7 jours. Sous ce seuil, les personnes sont considérées comme ayant un état mental à risque.
** UHR: « Ultra High Risk » : État mental à risque ou haut risque de transition psychotique
LES POINTS ESSENTIELS :
Le Premier Episode Psychotique est un trouble…
Le PEP peut être la résultante d’une multitude de facteurs (génétiques, inflammatoires, traumatiques, liés à des stress psychologiques ou biologiques , à la consommation de toxiques comme le cannabis, etc.)
Au cours de la période critique de l’adolescence, ces facteurs peuvent précipiter l’émergence des symptômes chez une personne à risque et déclencher un PEP dans l’année qui suit.
A ce jour, le diagnostic de Premier Episode Psychotique reste clinique. L’imagerie cérébrale peut cependant nous aider à écarter certains diagnostics différentiels, comme des entités cliniques et non psychiatriques pouvant mimant un PEP.
De manière non exhaustive, les pathologies suivantes ont pu être retrouvées associées à un tableau de PEP avec parfois des signes d’atypie clinique, mais aussi des signes IRM.
Les Pr Pierre Thomas, psychiatre, Pr Renaud Jardri, pédopsychiatre et Pr Jean-Pierre Pruvo, neuroradiologue et leurs équipes associées au CHU de Lille et représentent le trio pluridisciplinaire référent à Lille pour la mise en œuvre du dispositif PrediPsy et assurer le déploiement du projet sur les 5 départements des Hauts-de-France.